mardi 30 juin 2009

Quarts de finale masculins

Résultats des quarts de finale féminins :

Dinara Safina bat Sabine Lisicki 6-7 6-4 6-1
Serena Williams bat Victoria Azarenka 6-2 6-3
Venus Williams bat Agnieszka Radwanska 6-1 6-2
Elena Dementieva bat Francesca Schiavone 6-2 6-2

Programme des quarts de finale masculins, à partir de 14h, heure française :

Court Central
Ivo Karlovic contre Roger Federer (Federer en 4 sets)
Andy Murray contre Juan Carlos Ferrero (Murray en 4 sets)

Court n°1
Tommy Haas contre Novak Djokovic (Djokovic en 5 sets)
Lleyton Hewitt contre Andy Roddick (Roddick en 5 sets)

lundi 29 juin 2009

Honneur aux dames !

Le dernier match de la journée n'est pas encore terminé mais Andy Murray semble sur la voie de la qualification pour les quarts de finale, aux dépens de Stanislas Wawrinka qui ne démérite pourtant pas.

Les anciens numéros 1 mondiaux se sont tous qualifiés :
Roger Federer a balayé un Robin Soderling inconstant (6-4 7-6 7-6), Juan Carlos Ferrero a marché sur un Gilles Simon impuissant (7-6 6-3 6-2), Andy Roddick a maîtrisé un Tomas Berdych bien pâle (7-6 6-4 6-3) et Lleyton Hewitt a coiffé Radek Stepanek au poteau grâce à ses tripes (4-6 2-6 6-1 6-2 6-2).
Ivo Karlovic a dégoûté Fernando Verdasco (7-6 6-7 6-3 7-6), Novak Djokovic a pris la mesure de la surprise Dudi Sela (6-2 6-4 6-1) et Tommy Haas a dominé Igor Andreev (7-6 6-4 6-4).

Chez les dames, Venus Williams a bénéficié de l'abandon de Ana Ivanovic (6-1 0-1 AB.), sa soeur, Serena a laminé Daniela Hantuchova (6-3 6-1), Elena Dementieva a battu platement Elena Vesnina (6-1 6-3), Victoria Azarenka a bataillé face à Nadia Petrova (7-6 2-6 6-3), Francesca Schiavone a stoppé l'avancée de Virginie Razzano (6-2 7-6), Agnieszka Radwanska a mis un terme à la belle épopée de Melanie Oudin (6-4 7-5), Sabine Lisicki a créé la surprise en sortant nettement Caroline Wozniacki (6-4 6-4) et Dinara Safina a usé Amélie Mauresmo (4-6 6-3 6-4).

Demain, la journée sera dédiée aux quarts de finale féminins, à partir de 14h, heure française.

Court central
Dinara Safina contre Sabine Lisicki (Safina en 3 sets)
Victoria Azarenka contre Serena Williams (Williams en 3 sets)

Court n°1
Venus Williams contre Agnieszka Radwanska (Williams en 2 sets)
Francesca Schiavone contre Elena Dementieva (Dementieva en 3 sets)

Crédit photo :
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dimanche 28 juin 2009

Tant bien que mal...

Toujours pas d'élan, toujours pas de cerveau en vue donc toujours pas d'article digne de ce nom.
En attendant, le programme de demain, à partir de 14h, heure française :

Court Central
Robin Soderling contre Roger Federer (Federer en 4 sets)
Dinara Safina contre Amélie Mauresmo (Safina en 3 sets)
Andy Murray contre Stanislas Wawrinka (Murray en 4 sets)

Court n°1
Venus Williams contre Ana Ivanovic (Williams en 3 sets)
Fernando Verdasco contre Ivo Karlovic (Karlovic en 4 sets)
Tomas Berdych contre Andy Roddick (Berdych en 5 sets)

Court n°2
Elena Vesnina contre Elena Dementieva (Dementieva en 2 sets)
Daniela Hantuchova contre Serena Williams (Williams en 2 sets)
Lleyton Hewitt contre Radek Stepanek (Hewitt en 4 sets)

Court n°3
Victoria Azarenka contre Nadia Petrova (Azarenka en 2 sets)
Dudi Sela contre Novak Djokovic (Djokovic en 4 sets)
Juan Carlos Ferrero contre Gilles Simon (Simon en 4 sets)

Court n°4
Igor Andreev contre Tommy Haas (Haas en 5 sets)
Caroline Wozniacki contre Sabine Lisicki (Wozniacki en 2 sets)

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mardi 23 juin 2009

Espace Wimbledon !

Vous aurez remarqué que ces derniers temps, je ne suis pas hyper réactive. Je me réadapte comme je peux, à mon rythme, à mon île, alors en attendant que je me remette dans le bain, je vous ouvre un petit espace pour commenter Wimbledon. Enfin, pour commenter les premiers tours au moins, en espérant que je retrouve de l'inspiration, du courage et surtout du temps avant la fin du tournoi !

Alors, c'est à vous !

Crédit photo :
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dimanche 21 juin 2009

J'y étais ! (partie III)

Je vous ferais bien un topo sur l'avant Wimbledon mais on en cause tellement que je me dis que poursuivre mon périple parisien, c'est pas si mal ! En plus, y en a qui réclament du Roland, alors je m'y colle !

Le samedi suivant le Masters Guinot-Mary Cohr, Roland Garros ouvrait sa traditionnelle journée Benny Berthet. Matches d'exhibition à gogo au profit d'association caritatives.
Après avoir marché pendant des plombes, j'ai enfin atteint l'entrée réservée aux spectateurs munis de billets électroniques et là, je me suis retrouvée comme un enfant lâché dans un magasin de jouets !
Des courts partout, des joueurs partout, des gens partout, des balles, des raquettes et mon index droit collé à mon appareil photo !

Un autre conseil, si l'année prochaine vous vous demandez si vous devez aller à cette journée d'exhibition, n'y réfléchissez même pas plus de deux secondes : achetez votre billet et foncez !
Certes, c'est noir de monde mais ça vaut vraiment le détour.


Les premiers joueurs que j'ai vus étaient Josselin Ouanna, Adrian Mannarino, Igor Andreev et Sam Querrey. Ils étaient à l'entrainement. Tout s'est très vite enchainé et j'ai commencé mon marathon en essayant de voir absolument TOUT. Ce marathon consiste à marcher, marcher, marcher, s'arrêter sur un court une demi-heure, changer de court, marcher, marcher, dire "Oh ! Davydenko !!", repartir en essayant de décrypter le mouvement des joueurs dans l'enceinte de Roland avec entretemps, des incursions sur les courts principaux.


J'ai ainsi pu voir Murray en exhibition, un très joli Wawrinka-Santoro (avec des coups sortis de nulle part et un Wawrinka très agréable à regarder), le Nadal-Dabul, un Nadia Petrova-Agnes Szavay détendu et plein d'autres choses. J'ai vu presque l'intégralité du top 30 de l'ATP et une bonne partie des tête d'affiche de la WTA.

Voilà en vrac les réflexions que je me suis faites ce jour là :
- Adrian Mannarino : il joue trop à plat, ça passera jamais sur terre
- Josselin Ouanna : ouais...trop à plat aussi
- Igor Andreev : même à l'entrainement, il fait pas semblant du tout du tout ! Ses mollets sont plus petits en vrai mais je reconnais que j'ai tendance à ne voir que ça chez lui :)
- Sam Querrey : toujours le gros sourire affiché, c'est marrant !
- Tommy Robredo : c'est comme à la télé...
- Marin Cilic : il est grand et maigre et il faisait pas grand chose à vrai dire
- Ivan Ljubicic : j'étais dans l'axe du carré de service, tout près, quand il servait, c'est impressionnant !
- Maria Sharapova : de bonne humeur même si son service ne passait jamais l
- Le match Wawrinka-Santoro : très agréable, de beaux points avec un Stan beaucoup plus incisif qu'à l'exhibition Mary Cohr et un revers franchement sublime
- Jelena Jankovic : qui se disputait avec son coach, son service était absent...
- Pauline Parmentier : bof...
- Gaston Gaudio : en feu et à l'entrainement presque toute l'après-midi
- Flavia Pennetta : morte de rire du début à la fin
- Tommy Haas : encore !
- Martin Vassallo Arguello : pas grand chose à dire, un terrien, quoi !
- Alizé Cornet : revers long de ligne superbe mais le reste trop approximatif, elle jouait contre Vesnina et a perdu
- Andy Murray : très grand et bah, c'est du Murray, comme à la télé !
- Patty Schnyder : j'ai été très impressionnée par son coup droit foudroyant !
- Victoria Azarenka : à donf' sur toutes les balles, le revers démoniaque, les amorties pourries
- Le match Fish-Chela : Chela, métronome, Fish impressionnant d'efficacité, des smashes parfaits et des attaques ultra dangereuses, ça allait très très très vite
- Daniela Hantuchova : ronchonne, elle voulait pas signer les autographes des gens
- Marcel Granollers : physique moins ingrat qu'à la télé, je suis pas restée longtemps
- Tomas Berdych : beauté glaciale, coup droit de feu évidemment et bizarrement, sympa avec tout le monde même si à la fin de son entrainement, avec son sparring partner ils se sont amusé à envoyer des balles sur les balcons d'un immeuble qui se trouvait en face de Roland Garros...Un peu débile comme jeu
- Nikolay Davydenko : un régal, collé à la ligne, tout en demie volée évidemment mais pas encore au top et pas content de son jeu
- Teimuraz Gabashvili : qui ressemble effectivement à Frankenstein
- Feliciano Lopez : revers magnifique, et lui élégant avec ça, un plaisir !
- Steve Darcis et Christophe Rochus : petits...courent partout mais agréables à regarder vu qu'ils varient énormément, tout en douceur
- Robby Ginepri : pas à l'aise du tout du tout
- Nadia Petrova : très grande, très puissante, elle a l'air hyper sympa
- Agnes Szavay : elle a décoché de ces passings ! mamma mia !
- Andreas Seppi : il a une tête de Ken en plastique en vrai, trop bizarre...
- Simone Bolelli : beau gosse, plus intéressant que Seppi dans la technique
- Agnieszka Radwanska : elle venait de finir son entrainement, j'ai tout loupé :)
- Svetlana Kuznetsova : impressionnante de puissance, d'implication, de précision, j'ai eu un autographe et un sourire :)) J'ai essayé de lui dire que je l'aimais beaucoup et que je comptais sur elle pour remporter la coupe mais aucun bruit n'a su sortir de ma bouche :/
Heureusement que la suite du tournoi m'a donné satisfaction !

La suite demain avec le début des matches du premier tour...

vendredi 19 juin 2009

J'y étais ! (partie II)

Après nos premières émotions vécues face à Nadal et Federer, la dernière journée du Masters Guinot Mary Cohr nous préparait quelque chose de très agréable et de différent. On n'allait pas miser sur de plus grandes stars que les sus-cités (on était déjà ravi !) mais on a eu la chance d'assister à deux matches très esthétiques, amusants, quasi époustouflants. J'étais au premier rang cette fois-ci.


Le premier match opposait Tommy Haas (RRRrrrrr fois 10 en vrai de vrai :)) à notre Battling Fab national. Alors là, la balle virevoltait dans tous les sens ! On a eu de belles volées, de magnifiques coups, des échanges accrochés et un Haas particulièrement bien en jambes (son tournoi à Porte d'Auteuil témoignera de sa bonne forme du moment). On a vu du beau jeu !
Haas, il est beau mais là n'est vraiment pas l'essentiel : son jeu aussi est beau ! Son revers, mamma mia !

Fabrice Santoro, on la connait sa mayonnaise mais ce jour-là, il semblait plutôt court physiquement. De toute façon, lui-même le dit, avec l'âge, la terre battue devient un véritable supplice. Pourtant, Fabrice demeure presque impossible à filmer tant il court dans tous les sens ! Ce match a été, selon moi, le plus abouti et le plus agréable à suivre.


Le dernier match de la journée et du Masters devait opposer les deux capitaines, James Blake et Marat Safin.
Déjà, quand Marat entre sur le court, on comprend pourquoi depuis des années des hordes de groupies se ruent vers lui en hurlant son nom : Marat, c'est un graaaaand gaillard, hyper imposant qui dégage un je ne sais quoi d'irrésistible. C'est le joueur qui m'a le plus impressionnée en terme de puissance de frappe. Le service est lourd, le coup droit est fulgurant et le revers est assassin...même s'il arrose pas mal les bâches ! Autre tuyau : il est quasiment impossible à photographier correctement avec un appareil de base lorsqu'il sert. La balle va beaucoup trop vite et son geste est trop vif !

Quant à Blake, rien de marquant. Un revers pas mal, un coup droit pas spécialement percutant ce jour-là mais l'un comme l'autre sont dotés d'un sens de l'humour ravageur. Deux amorties ratées de part et d'autres ont suffi à créer une "private joke" qui a donné un cachet très convivial à cette rencontre.


C'est avec une cérémonie de récompense que s'est achevé ce Masters, avec à la clef, des litographies de Jean Cocteau.

Si j'avais un conseil et un seul à vous donner, c'est de ne pas hésiter une seconde à aller au prochain Masters Guinot Mary Cohr parce que ça vaut le détour. Tout se déroule dans un cadre intimiste, soigné voire luxueux (oui, oui, carrément luxueux !) pour des prix pas exorbitants.

La suite ? Le Roland Garros de Dame Tursu !

Crédit photo : toujours moi toute seule !

J'y étais ! (partie I)

Comme promis, je vais vous faire partager mes impressions lors de ce sublime voyage que j'ai effectué. Je vous passerai la pluie bretonne, le sable d'Oléron et les soirées parisiennes : ce qui vous intéresse, c'est le tennis !


Alors, on commence par le commencement !
Le mercredi 20 mai, j'ai pris l'avion pour Paris. Douze longues heures d'avion me séparaient encore du Masters Guinot Mary Cohr, où j'allais avoir l'occasion de découvrir pour la première fois de ma vie ce que c'est de vivre le tennis professionnel en vrai de vrai.


J'ai atterri le jeudi 21 vers 8h du matin, suis allée déposer me bagages à la hâte avant de filer rejoindre deux de nos bloggeuses les plus forcenées pour en rejoindre une troisième (elles se reconnaitront ;)) au Paris Country Club de Rueil Malmaison et assister à la deuxième journée de cette exhibition.

On fait d'abord vraiment connaissance dans le bus, on pénètre dans le Country Club avant de se rendre compte qu'il y a un drôle d'attroupement (gentil, posé, l'attroupement, on n'est pas à la foire, hein !) à côté d'un des courts d'entrainement. C'est en m'approchant que le destin m'a fait un joli pied de nez : le premier joueur de tennis professionnel que j'ai vu de mes yeux vu, est Rafael Nadal !
Elancé, pas plus barraque que ça, il s'entraine avec Oncle Toni à ses côtés. On prend sagement quelques clichés avant de se diriger vers les gradins où auront lieu le premier match du jour : Roger Federer rencontre Stanislas Wawrinka.

Il fait beau, très chaud, je suis assise au troisième rang à côté d'un psychopate qui grogne à chaque spectateur en retard et sort les crocs régulièrement et je ne me rends pas encore compte que dans une poignée de secondes, mon rêve va se réaliser : je vais voir la seule personne à laquelle je voue un culte sur terre, Rodgeur !

Tout à coup, sur fond du très dynamisant Walking on a dream de Empire of The Sun, la lumière fut (j'exagère à peine). Enfin, non, pas tout de suite. D'abord, c'est Stanislas qui a fait son entrée sur le court. Il est exactement comme je l'imaginais d'après les images télévisées. Et enfin, le seul, l'unique, a foulé le sol de son pas élégant. Autant en photos ou à la télévision, physiquement, je ne le trouvais pas beau mais en "vrai", je l'ai trouvé sublime. J'ai dû répéter une bonne dizaine de fois "J' y crois pas ! J'y crois pas !!".

Le match en lui-même n'avait rien de particulièrement palpitant mais il m'a néanmoins laissé le loisir d'apprécier la légèreté et la classe de Roger sur un court. J'ai enfin pu entendre ce bruit si spécial que fait la balle lorsqu'elle sort de sa raquette. Elle fait un "chhhhh" sourd très plaisant qui témoigne de la puissance de ses coups, coups qu'il a très beaux mais là, je ne vous apprend rien. Mais à moins de dix mètres, c'est le pied !

Quant à Stan, son revers est sublime même si ce jour-là, il m'a moins impressionnée que lors de son match d'exhibition à Roland Garros contre Fabrice Santoro mais j'y reviendrai ultérieurement.

Donc, voilà, j'ai vu Rodgeur, j'ai apprécié Rodgeur, j'aime Rodgeur, je vénère Rodgeur ;)


Le match suivant opposait Arnaud Clément à Rafael Nadal. Là, encore rien de transcendant. J'ai cependant pu apprécier la puissance de l'Espagnol et constater que son lift faisait effectivement de gros dégâts surtout sur un joueur aussi petit que Clément qui a été forcé d'effectuer une multitude de revers sautés (et ratés). C'était même plutôt marrant !

Ce qui m'a le plus marquée, c'est la rapidité à laquelle Nadal pénètre à l'intérieur du court. On dirait réellement un taureau qui fonce vers son but. Ca se passe en un éclair et c'est d'une lourdeur difficilement contrôlable.

La journée s'est achevée sur les victoires faciles des numéros 1 et 2 mondiaux. Le lendemain, on devait revenir pour l'ultime journée de ce Masters. A suivre...

Crédit photo : moi toute seule ! Spéciale dédicace à Titemary, Joëlle et Iris-Jane pour la dernière mouahahahhahah !!

vendredi 12 juin 2009

Quand la publicité s'en mêle...le retour !

Et quel retour !
Une publicité Net jets ma foi très sympathique !
A bientôt !

dimanche 7 juin 2009

Et...il l'a fait !!!

Quel bonheur ! Quel pied ! Cinq longues années à attendre cette victoire de Rodgeur à Roland Garros et voilà que ça arrive. Et on n'est même pas déçu, on est heureux comme on s'imaginait qu'on aller l'être. Je n'ai jamais autant sauté et hurlé de joie de ma vie, d'ailleurs j'en suis exténuée et je n'ai même plus de mots pour décrire mon bonheur alors juste quelques uns : merci Roger pour ce jeu magnifique, merci pour ce 14ème titre du Grand Chelem, merci de m'offrir ce moment unique pile poil l'année où je mets les pieds à Porte d'Auteuil, merci d'entrer définitivement dans la légende, merci de me rendre heureuse et merci d'exister !

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Elle l'a fait !

Oui, elle l'a fait ! Elle, Svetlana Kuznetsova, championne des finales ratées, elle a su tenir ses nerfs et proposer un jeu plus solide que la numéro 1 mondiale, Dinara Safina, pour enfin goûter au plaisir de planer sur son tournoi favori.

J'étais sur le Chatrier. J'ai vu un début de match équilibré puis j'ai vu une Kuzzi expérimentée et une Safina une nouvelle fois dépassée par l'évènement. J'ai aussi vu des fautes directes, je n'ai pas vu de niveau de jeu stratosphérique. J'ai vu une Safina frustrée et une Kuzzi agressive, qui jouait juste. J'ai vu un public bouillant, des holas qui vous donnent des frissons. J'ai vu le désespoir de Dinara et la joie contenue mais sincère de Svetlana. J'ai vu cette dernière signer des autographes et accorder des interviews et des photos à tous ceux qui les lui réclamaient pendant près d'une demi-heure, symbole de la qualité humaine de cette joueuse.

J'ai entendu la voix tremblottante et désemparée de Dinara. J'ai entendu le fair play de Svetlana, l'ovation du Court Central. J'ai entendu l'humour de la gagnante, fan de Steffi Graf qui n'en revenait pas d'enfin la rencontrer alors qu'elle venait de réaliser son rêve. Et j'ai entendu l'hymne russe, cet hymne sublime qui m'émeut chaque fois. J'ai eu envie de pleurer parce que c'était beau de voir tant d'années de lutte et notamment une année 2008 vierge de succès pour Kuznetsova balayées par ce sacre sublime.

Alors quand je me dis que j'y croyais à cette victoire, que je l'ai vue s'entrainer chaque fois que j'en ai eu l'occasion ces 15 derniers jours, que je l'ai approchée de près, qu'elle m'a signé un autographe et que lorsque j'ai voulu lui dire "Svetlana, je t'adore. Je compte sur toi pour soulever la coupe", je me suis sentie petite fille tellement intimidée qu'aucun son n'est sorti de ma bouche, et bien, je me dis "Mince ! Cette année 2009, j'étais sur le court, j'ai vu cette joueuse d'exception réaliser son rêve et personne ne pourra me l'enlever même si ce n'était pas un grand match. C'était une belle quinzaine".

Une petite pensée pour Dinara qui doit avoir du mal à trouver le sommeil ce soir. Je lui souhaite de se relever de cette cruelle déconvenue et de continuer de dominer le circuit pour enfin concrétiser ses ambitions. Elle le mérite et elle le fera !

Enfin, une dernière pensée pour qui vous savez...On pense à lui, on lui envoie plein d'ondes positives et on espère, on espère, on espère!

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samedi 6 juin 2009

Plus qu'une marche avant l'Histoire !

Ce vendredi, on a assisté à deux énormes demi-finales.
Je ne vais pas entrer dans les détails. Ce serait trop incomplet par rapport à tout ce qu'on a pris dans les mirettes !

Robin Soderling a dominé Fernando Gonzalez lors des deux premiers sets et de la première moitié du troisième avant de retomber dans ses travers, pas aidé, il faut le dire, par un Gonzalez qui a dû se dire "Mais merde ! Je ne peux pas passer à côté de ce match !" et qui a haussé son niveau de jeu.
Le quatrième set sera tout à la faveur du Chilien. Même topo lors du début du cinquième et ultime set avant que le Suédois, d'habitude si fragile, ne fasse preuve d'un mental hors norme et remonte son handicap pour coiffer Gonzalez au poteau et se qualifie pour la première finale de Grand Chelem de sa carrière. 3h28 de match : 6-3 7-5 5-7 4-6 6-4.

Même durée pour la deuxième demi-finale. On avait tremblé pour Roger face à Monfils, aujourd'hui, ceux qui soutenaient le Suisse ont réellement cru qu'ils allaient mourir !
Un match globalement ultra dominé par Juan Martin Del Potro et ses services canons. Tout a réussi à l'Argentin pendant le premier set. Un plutôt mauvais Federer a pu sauver les meubles lors du deuxième en dominant le tie-break avant de retomber dans ses travers lors du troisième set. A l'entame du 4ème set, on désespère mais Federer n'est pas un grand champion pour rien : il enclenche la seconde, breake Del Potro à plusieurs reprises. Il joue désormais sur un nuage et rien ne l'arrêtera, lui qui a enfin décidé de lâcher cette horrible pression qui repose sur ses épaules et délivrera enfin les coups dont lui seul a le secret. Del Potro gardera espoir pendant quelques jeux mais ne reverra plus le Suisse. 3-6 7-6 2-6 6-1 6-4.
Lors de la poignée de mains, Juan Martin sèchera même quelques larmes, réconforté tant bien que mal par Federer, tout comme dans le public, Mirka Vavrinec-Federer sèchera les siennes, pour d'autres raisons...

On en vient donc à mon propos. Roger Federer, 13 tournois du Grand Chelem, a toujours rêvé de remporter ce tournoi qui manque à son palmarès. Depuis plusieurs années, un homme et un seul lui barrait la route : Rafael Nadal. Dimanche dernier, un autre homme, Robin Soderling, a dégagé l'horizon du Suisse : il a coupé la tête du roi.
Depuis, tout le monde ou presque ne cessait d'affirmer à tort et à travers que l'édition 2009 ne pouvait décemment pas échapper à Federer.
Mais voilà, il faut retenir les leçons de ce que l'on observe. Il ne faut jamais perdre de vue que les choses ne se déroulent pas toujours comme on le croit. La défaite du tenant du titre nous avait pourtant rappelés à l'ordre, moi la première. La fameuse incertitude du sport...

S'il y avait une chose dont je pensais être certaine ou presque avant dimanche dernier, c'était la victoire de Nadal une nouvelle fois à Roland Garros. Mais s'il y a une chose dont je n'ai jamais été certaine, y compris depuis la sortie de Nadal, c'est que Federer soulèverait la Coupe des Mousquetaires.
Pourquoi ? Parce que Roger Federer est avant tout un coeur sur pattes. Je ne dis pas que Federer est un gentil petit bonhomme qui donnerait sa chemise au premier venu, qui verserait la moitié de ses revenus à ceux qui souffrent. Je ne parle pas de l'homme généreux ou pas. Je ne le connais pas. Mais ce que j'ai vu de son parcours depuis le début de ses années 2000, c'est que ce qu'il est devenu, il l'a travaillé. Roger, c'est d'abord quelqu'un qui a une haine irrépressible de la défaite, quelqu'un qui connait ses failles et ses forces et sait pertinemment ce qu'il peut faire...ou pas. Quelqu'un qui bout à l'intérieur et se contient, un homme profondément torturé.

Roger, c'est quelqu'un qui aurait probablement déjà gagné Roland Garros plusieurs fois si son meilleur ennemi, Rafael, n'avait pas été un tel monstre de terre battue. Et voilà que cette semaine, son principal obstacle se dissipe d'un coup, d'un seul.
Vous vous imaginez, vous et votre rêve, vous et votre putain de rêve qui se profile à l'horizon, vous et cette route dégagée, vous et votre connaissance de la moindre de vos failles, et surtout, vous et votre connaissance de votre supériorité par rapport aux adversaires restants (sans dénigrer Gonzalez, Del Potro et Soderling, il est évident qu'un bon Federer joue sur une autre planète) et enfin, vous et vos doutes, vous et cette quasi certitude qui vous susurre "C'est pour toi, tu ne PEUX pas, tu ne DOIS pas rater le coche", vous et cette saleté de pression qui fait qu'au moindre faux pas, vous pouvez comme vos plus sérieux adversaires, les Nadal et Djokovic, être éjecté de la compétition, d'un battement de cils ?
C'est probablement ce qui a fait que Roger a dû se dépétrer de situations plus que scabreuses, particulièrement ce vendredi.

Alors je vous le dis comme je le pense. Oui, Nadal ne se présentera pas sur le Chatrier ce dimanche et ça aurait été tellement plus "joli" que Roger remporte le titre face à lui. Oui, Djokovic non plus n'y sera pas. Oui, c'est Robin Soderling, spécialiste de surface dure qui tentera de contenir le Suisse. Mais qu'est-ce que je m'en fiche !
Roger, il galère tous les ans depuis quatre ans sur le Chatrier. Roger, il a lutté depuis le début de cette quinzaine. Roger, tout le monde ou presque ne cesse de creuser sa tombe depuis plus d'un an. Roger, il a un mental de fou quoi qu'on en dise, il a le jeu le plus beau, le plus ingénieux, le plus varié qu'on ait vu depuis bien longtemps (si ce n'est le meilleur mais là, je risque de froisser pas mal de monde et ce n'est pas le débat). Roger, il a envie, il est heureux de jouer et ça se voit. Roger, il mérite ce titre. Oui, il le mérite et il l'aura ! Enfin, j'espère... Sinon, c'est pas juste mais là, c'est la fan qui parle ;)
Allez Rodgeur ! Egale le record de Pete et surtout, deviens le plus grand, parole de Jean-Paul Loth !

En attendant, ne ratez pas la finale ce samedi à 15 heures "Dinara Safina-Svetlana Kuznetsova". La WTA passionne moins les foules mais vous aurez les meilleures joueuses de terre battue que le circuit féminin offre depuis quelques semaines. Un duel de cogneuses en apparence mais si on s'y attarde, on s'aperçoit que ces deux-là savent varier mieux que n'importe quelle joueuse en activité (excepté Amélie Mauresmo peut-être). Il sera intéressant de voir quelles tactiques seront adoptées...si le mental ne flanche pas de part et d'autre.

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vendredi 5 juin 2009

Roland Garros : les demi-finales

Hier, un de mes rêves s'est concrétisé : Dinara Safina et Svetlana Kuznetsova se sont qualifiées pour la finale !
Safina, tout de même tendue, a battu Dominika Cibulkova en deux petits sets 6-3 6-3. Le score ne reflète pas vraiment la tension qu'a dû gérer la numéro 1 mondiale mais elle était bien au-dessus de la surprise slovaque de cette édition 2009.

L'autre surprise, australienne cette fois-ci, en la personne de Samantha Stosur, a poussé Kuznetsova jusqu'à la dernière manche. Cette dernière, plus solide et plus forte tout au long du premier set et de la moitié du deuxième, a raté le coche en milieu de match et s'est laissée embarquer dans une manche fatidique. La résistance australienne n'a au bout du compte été qu'un petit contretemps. 6-4 5-7 6-3.

Safina atteint ainsi sa deuxième finale d'affilée en Grand Chelem cette saison après sa finale calamiteuse à Melbourne contre Serena Williams et sa deuxième finale à Porte d'Auteuil après celle de 2008 qu'elle avait abandonnée à Ana Ivanovic. Une victoire à Paris lui permettrait d'asseoir définitivement sa domination sur le circuit et le trône de la WTA.
Kuznetsova quant à elle, atteint une nouvelle fois la finale de ce tournoi après 2006, année où la domination parisienne de Justine Henin l'avait empêchée de glaner un deuxième titre du Grand Chelem après celui acquis à l'US Open 2004.

Samedi, je serai sur le court Philippe Chatrier pour assister à ce match et je n'aurai aucune pression ni stress vu que l'une comme l'autre sont des joueuses que j'aime énormément. Tout bonus !
Un pronostic ? Safina en 3 sets.

Du côté des hommes, les demi-finales vont débuter dans quelques minutes.
Robin Soderling va affronter Fernando Gonzalez avant que Roger Federer (qui atteint pour la vingtième fois d'affilée une demi-finale de Grand Chelem !) ne tente de passer l'obstacle argentin, Juan Martin Del Potro.

Des pronostics ?
Gonzalez en 5 sets.
Federer en 4 sets...en espérant que je ne me trompe pas !

En attendant, je retourne à mon écran de télévision et à mon stress concernant Rodgeur ;)

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mercredi 3 juin 2009

L'inarrêtable Suédois !

Il avait créé la sensation en sortant le quadruple tenant du titre et aujourd'hui, dans une partie haute du tableau de plus en plus improbable, c'est Nikolay Davydenko qui a fait les frais de l'énorme forme du Suédois. Et pas qu'un peu ! 6-1 6-3 6-1 !

Le prochain adversaire de Robin est Fernando Gonzalez, dangereux sur n'importe quelle surface et plus particulièrement sur terre battue. Le Chilien a sorti le numéro 3 mondial, Andy Murray, encore trop fragile ailleurs que sur surface rapide mais pour combien de temps ? Score final : 6-3 3-6 6-0 6-4.

Du côté des demoiselles, la tenante du titre, Ana Ivanovic, a sombré il y a bien longtemps et l'autre star, Maria Sharapova a coulé à pic aujourd'hui. La coupable ? La surprise Dominika Cibulkova, joueuse moyenne à l'accoutumée et transformée en véritable rouleau compresseur cette semaine : 6-0 6-2.

La deuxième demi finaliste connue est logiquement Dinara Safina qui a dû batailler ferme pour sortir Victoria Azarenka mais qui tient encore son rang de numéro 1 mondiale de fort belle manière. 1-6 6-4 6-2.

Demain, les derniers quarts de finale se joueront.
Sur le Chatrier, à partir de 14h, Sorana Cirstea affrontera Samantha Stosur. Ensuite, le stade s'enflammera lors du Federer-Monfils.

Sur le Lenglen, Svetlana Kuznetsova et Serena Williams offriront à coup sûr un match de poigne avant que Del Potro ne rencontre Robredo.

Mes pronostics (de coeur essentiellement) ?
Cirstea en 3 sets, Kuznetsova en 3 sets, Federer en 4 sets et Del Potro en 3 sets.
Et vous ?

Crédit photo :
www.jamd.com

lundi 1 juin 2009

Roland Garros, ça vous coupe la chique !

Toujours à La Rochelle, je n'ai vu que les matches de Federer et j'ai raté la bombe qui a été lâchée Porte d'Auteuil ce week-end : l'élimination du roi de la terre battue, Rafael Nadal.
D'un coup, le tournoi se retrouve ouvert ou d'ores et déjà promis à Roger Federer selon les points de vue.
En tous cas, cette année, on aura eu des surprises : les éliminations de l'ultra favori, Nadal, de son supposé dauphin sur ocre depuis le début de la saison, Djokovic, le retour en grande forme de Nikolay Davydenko, le nouvel échec de David Ferrer, la chute de Fernando Verdasco alors qu'il était devenu un modèle de régularité en terme de résultats, les jolis parcours de Philipp Kohlschreiber, Tommy Haas et de Robin Soderling...

Je n'ai pas vraiment le temps de vous faire un long et bel article alors je vais vous laisser apprécier le spectacle et le suspense de cette deuxième semaine en commençant par un Tsonga-Del Potro qui promet d'être tendu !