dimanche 30 novembre 2008

Le revers à une main: denrée rare dans le top 20

C'est la période des bilans alors sur une idée de Borabora, je me suis penchée sur l'évolution du revers à une main au sein du top 20 à travers ces 35 dernières années.
L'analyse ne sera certainement pas du niveau de toutes celles qui peuvent être proposées sur les sites spécialisés sur d'autres sujets mais j'ai déjà pu dégager le terrain.

Dans les années 70, la présence des Australiens tels que Ken Rosewall, Rod Laver ou encore John Newcombe dans le top 20 aux côtés d'Ilie Nastase ou encore Arthur Ashe favorise le revers à une main. En effet, ces joueurs gèrent parfaitement leur carrière en double comme en simple. Le revers à une main ne procure pas forcément de puissance mais il offre une meilleure flexibilité, plus d'angle et sert le jeu tout en toucher. Par ailleurs, l'heure est encore aux attaquants (double oblige) et le jeu au filet s'accomode parfaitement de ce geste technique. Ainsi, jusqu'au milieu des années 70, le top 20 compte en moyenne une dizaine de joueurs dont la prise de raquette s'effectue à une main pour le coup droit et le revers.

Avec l'avènement du jeu de fond de court et l'ère de spécialisation (on ne joue plus forcément en simple et en double, on favorise sa carrière en individuel) qui débute, entre le milieu et la fin des années 70, le revers à deux mains creuse son trou dans les sommets du classement. Jimmy Connors, Björn Borg accèdent aux premiers rangs avec leurs revers à deux mains. La moyenne de joueurs possédant un revers à une main décline légèrement. Ils ne sont plus une dizaine mais tout au plus sept ou huit mais ils tiennent bon. L'attaque est encore bien présente dans le jeu.

Cette tendance se prolonge jusqu'au début des années 80. Selon les années, ils sont sept, huit, neuf avec parfois un pic à dix dans le top 20. John McEnroe, Guillermo Vilas et Ivan Lendl sont au premier plan avec leurs revers à une main et squattent les sommets pendant plusieurs années. Entre 1985 et 1988, l'éclosion des Yannick Noah, Stefan Edberg, Boris Becker, Mats Wilander, Henri Leconte, Pat Cash, renforce l'utilité de ce revers. La moyenne augmente sensiblement mais ce n'est pas tant le nombre de revers à une main dans le top 20 qui importe mais le fait qu'ils sont presque tous concentrés dans le top 10 voire le top 5. Et avec les années qui passent, le revers à deux mains se retrouve à nouveau en retrait comme lors des années 60-70. L'âge d'or du revers à une main connait son renouveau.

En effet, dès 1989, il truste les premières places grâce à Ivan Lendl, Boris Becker, Stefan Edberg et John McEnroe aux quatre premières places et Alberto Mancini (9eme), Yannick Noah (16eme) et Andres Gomez (17eme). En 1990, bis repetita: le top 3 (Edberg, Becker, Lendl), l'arrivée de Pete Sampras (5eme), Andres Gomez (6eme), Thomas Muster (7eme), plus loin Jonas Svensson, Guy Forget, John McEnroe.

L'apogée intervient en 1993, 1997 (année qui a vu Gustavo Kuerten et son revers à une main se révéler au grand public et plus particulièrement, mettre tout le monde d'accord à Roland Garros) et 1998 avec 13 représentants dans le haut du classement. La moins bonne année du revers à une main présente sept adeptes mais jusqu'en 2003, leur nombre culmine généralement à dix, onze, douze avec un léger creux en 2000 et 2001 (8 représentants), la faute à la bonne forme de Marat Safin, Lleyton Hewitt, Juan Carlos Ferrero ou encore des petits Français du top 20, Sébastien Grosjean et Arnaud Clément.

Le déclin intervient vers 2005. En fin 2004, Roger Federer, Carlos Moya, Tim Henman, Gaston Gaudio, Tommy Robredo, Mikhail Youzhny, Tommy Haas, Andrei Pavel et Nicolas Massu arrivent encore à endiguer la déferlante à deux mains mais l'année suivante, l'avènement de Rafael Nadal, Nikolay Davydenko, David Ferrer et le maintien de David Nalbandian, Andy Roddick, Guillermo Coria, Andre Agassi ne feront que précipiter la recherche de puissance du fond de court. Effectivement, le revers à deux mains permet plus facilement de relever des balles, de passer son adversaire.

La percée d'Ivan Ljubicic, James Blake, Fernando Gonzalez et de Richard Gasquet lors des années qui suivront n'y feront rien. En 2005, les "une main" sont cinq; six en 2006. Malgré le fait qu'ils étaient neuf en 2007, c'était reculer pour mieux sauter: en cette fin 2008, ils sont quatre, noyés dans un flot de revers à deux mains: les éternels résistants, Roger Federer , Fernando Gonzalez et James Blake, et un petit nouveau, Stanislas Wawrinka.
Avec la montée en puissance d'Andy Murray, Jo-Wilfried Tsonga, Juan Martin Del Potro, Novak Djokovic, Gilles Simon et l'avenir radieux de Rafael Nadal, on peut logiquement penser que les prochaines années ne seront guère propices au revers à une main!..

Crédit photos:
www.jamd.com

Surnoms du tennis VI

Lleyton Hewitt: Rocky Bones (os de pierre), Rusty (rouillé), Sataneto (petit diable), Potato Man

Ivo Karlovic: Dr Ivo, The Giant of Shalata (club de football dans lequel il a joué)


Ion Tiriac: Le Conte de Dracula

Arnaud Di Pasquale: Le Dip (j'avais oublié à quel point il était bien lui:))

Maria Sharapova: "I'm pretty pretty pretty", Masha, Shriekapova, La Sirène de Sibérie, La Reine des Glaces

Nicolas Lapentti: Nicky


Michael Llodra: Mika

Boris Becker: Bobo, Boum-boum


Magnus Norman: Nors

Amélie Mauresmo: Sylvester


Guillermo Canas: Willy, WC

Casey Dellacqua: Mlle de La Flotte


Crédit photos:
www.jamd.com

samedi 29 novembre 2008

Statistiques 2008 en Grand Chelem

STATISTIQUES DES TOURNOIS DU GRAND CHELEM CHEZ LES HOMMES

Open d'Australie:
Aces claqués:
1. Jo-Wilfried Tsonga 100
2. Roger Federer 91
3. Novak Djokovic 67
4. Andy Roddick 65
5. Philipp Kohlschreiber 51

Vitesse de service:
1. Andy Roddick 237 km/h
2. Benjamin Becker 226 km/h
3. Jo-Wilfried Tsonga, Marat Safin 221 km/h
5. Ernests Gulbis 220 km/h

Roland Garros
Aces claqués:
1. Nicolas Almagro 81
2. Gaël Monfils 68
3. Ivan Ljubicic 67
4. Ernests Gulbis 51
5. Michaël Llodra 50

Vitesse de service:
1. Robin Soderling 228km/h
2. Gaël Monfils 227 km/h
3. Marat Safin 226 km/h
4. Dmitry Tursunov 225 km/h
5.Ivan Ljubicic, Nikolay Davydenko, Nicolas Almagro 224 km/h

Double fautes:
1. Gaël Monfils 42
2. Jérémy Chardy 28
3. Fernando Verdasco 27
4. Michaël Llodra 20
5. Radek Stepanek, Ernests Gulbis 18

US Open
Aces claqués:
1. Gilles Muller 128
2. Ivo Karlovic 94
3. Roger Federer 84
4. Andy Murray, Andy Roddick 78
6. Mardy Fish 77

Vitesse de service:
1. Andy Roddick 236 km/h
2. Mardy Fish 226 km/h
3. Nicolas Almagro 223 km/h
4. Dmitry Tursunov, John Isner, Andy Murray, Ivo Karlovic, Chris Guccione 222 km/h

Double fautes:
1. F.Cipolla 27
2. Gilles Muller 26
3. Kei Nishikori, Gaël Monfils, Marin Cilic 23
6. Dmitry Tursunov, Juan Martin Del Potro 21

NB: Les statistiques du tournoi de Wimbledon sont étrangement...introuvables! Si vous les trouvez, je suis preneuse!

Surnoms du tennis V

David Nalbandian: El Tifon de Unquillo, El Gaucho de Cordoba, El Toro, Nalbide, Nalbo, Le revenant de l'indoor, El Gringo

Tim Henman: Tiger Tim

Juan Ignacio Chela: Flaco, Skinny (le maigre), Chelita


Goran Ivanisevic: Rabbit


Paul-Henri Mathieu: PHM, Paulo

Fernando Gonzalez: Fer, Gonzo, Mano de piedra (main de pierre), El bombardero de La Reina (le bombardier de La Reina), Il Chile


Sjeng Schalken: Robot

Carlos Moya: Charly

Dmitry Tursunov: Mitya, Dima, Mister Siobtuah (mouhahahaha!), Le bûcheron, Le troll des cavernes (selon Zatopek :)), La voyelle, Le tournevis

Tatiana Golovin: Tati, La Golo

John McEnroe: Junior, Big Mac, Captain Hook

Juan Monaco: Pico

Jean Borotra: Le Basque bondissant

Max Mirnyi: The Beast


Albert Portas: Drop Shot Dragon

Mikhail Youzhny: Misha, Le Colonel

Crédit photos:
www.jamd.com

vendredi 28 novembre 2008

2008 en statistiques

Les stakhanovistes des courts
Le joueur du top cent ayant le plus joué de tournoi cette saison est Oscar Hernandez avec 34 tournois joués. Ses dauphins sont Ivo Minar, Vince Spadea et Bobby Reynolds. Le seul à avoir gagné un titre de grand prix dans sa carrière est Reynolds.
Sachant que Nadal, Federer et Djokovic n'en ont joué que 19 et que malgré cela ils ont disputé en moyenne 85 matches contre une quarantaine pour Hernandez, ça vous creuse un gouffre.
En outre, Nikolay Davydenko, connu pour ses saisons toujours riches, n'a disputé que 23 tournois contre 29 pour Gilles Simon. Tous les deux ont disputé un tout petit peu moins de 80 matches.

En vrac, des joueurs qui jouent beaucoup:
Alberto Martin 32
Ivan Navarro 32
Nicolas Massu 32
Denis Gremelmayr 31
Florent Serra 31
Marcel Granollers 31
Simone Bolelli 31
Potito Starace 30
Guillermo Garcia-Lopez 30
Albert Montanes 30
Andreas Seppi 30
Rainer Schuettler 30
Igor Andreev 30

Gloire ou pantalonnade à la roulette du tie-break
Si vous aimez le tennis, lorsqu'arrive le tie-break, vous devez surement vous dire "oh nan...pas ça...". C'est le jeu de la roulette. Un petit soucis de placement, un centimètre trop à gauche et vous mettez votre joli coup droit hors des limites du court ou votre plus beau revers dans le filet et là, c'est le drame: mini-break or, vous avez un Croate en face et vous ne reviendrez jamais. C'est l'heure d'oublier le set et de se remettre au boulot. Au jeu de "qui perd gagne", voici les gagnants du Loto de 2008:

1. David Nalbandian avec 85,7% de tie-breaks remportés
2. Steve Darcis avec 73,3%
3. Rafael Nadal avec 71%
4. Kevin Anderson avec 69,2%
Bobby Reynolds avec 69,2%
6. Andy Murray avec 66,7%
Florent Serra avec 66,7%
Albert Montanes avec 66,7%
9. Robby Ginepri avec 64,7%
10. Novak Djokovic avec 64%

Hormis, Nalbandian, Nadal, Murray et Djokovic, reconnaissons que les lauréats ne sont pas ceux qui brillent sur le circuit donc, le tie-break, même si parfois il requiert un mental de fer, est un exercice relativement aléatoire...

...pas tant que ça, parce que si on regarde le bas du tableau proposé sur le site Tennis Talk*, on retrouve des joueurs réputés pour leur mental plus que friable (Rainer Schuettler 23,5%, Guillermo Canas 25%, Robin Soderling 31,6%, Vince Spadea 38,5%)

*http://www.tennistalk.com/fr/statistiques/tiebreak/2008

jeudi 27 novembre 2008

Surnoms du tennis IV

Marat Safin: Safinator, Tormented Genius, Big Russian, Sexyboy, Safination, The Tsar


Jose Acasuso: Chucho


Martina Hingis: Chucky, La princesse Suisse, Miss Swiss, La princesse de Trübbach, L'étoîle du tennis

Jim Courier: Rock

Igor Andreev: Igor Le Gore

Philipp Kohlschreiber: Kohli


Yannick Noah: Tonton Yannick, Titi

Ana Ivanovic: Anci


Andy Murray: Le roi du contre-pied, Le roi du contre-temps, L'Ecossais, La muraille de Glasgow

Vince "ain't afread of ya" Spadea ("pas peur de toi"surnom qu'il s'est donné lui-même)

Björn Borg: Ice borg

Oscar Hernandez: Guindi

Stanislas Wawrinka: Stan, Chewrinka

Guillermo Vilas: Le Taureau de La Pampa


Juan Carlos Ferrero: Mosquito, Chavalito, Juanqui

Rod Laver: The Rocket


Gilles Simon: Le Roi du Tie-Break, L'Hypnotiseur, La Salade niçoise, Poussin, Bip-Bip, Trouble shutter, Gillou, Marathon Man, Gameboy, La Sim'

Chris Guccione: The Gooch


Tommy Haas: Hasi

Hyung-Taik-Lee: High Tech Lee



Crédit photos:
www.jamd.com

mercredi 26 novembre 2008

Dmitry, Martina, Jelena et des paroles, des paroles...

Ca y est. C'est bel et bien la trêve de fin d'année. Une trêve qui me file le bourdon. Heureusement pour nous, même quand ça ne joue pas, ça jase. Tour d'horizon du monde de la petite balle jaune au repos.


On se lève pour Dmitry!
Il fallait que Dmitry Tursunov assure sa place de tête de série pour le prochain Open d'Australie et ce n'était pas gagné.
Vainqueur de Paul-Henri Mathieu au tournoi de Metz en octobre puis victime d'une blessure à l'épaule qui le faisait servir tel ma filleule de deux ans, il commençait sa descente aux enfers à Moscou. Il perd au premier tour contre son compatriote Igor Kunitsyn se prenant même 6-1 aux premier et troisième sets. Kunitsyn sortira vainqueur du tournoi donc on peut penser qu'il était trop en forme pour Dmitry.
Au Masters de Madrid, il se fait sortir d'entrée par Victor Hanescu dont on avait presque oublié l'existence. Un match calvaire pendant lequel chacun de ses jeux de services ressemblait à un set sur terre battue tellement les rallyes étaient poussifs.
La semaine suivante, c'est encore dans son pays, à Saint-Petersbourg, qu'il se prend une tôle face à Dominik Hrbarty: 6-1 6-1, s'il vous plait. Ca fait mal aux fesses.
Au Masters de Bercy, après avoir expédié Adrian Mannarino, il abandonne face à Novak Djokovic. Là, tous mes espoirs de voir son tableau à l'Open d'Australie moins chargé que celui d'une Wild Card s'envolent.
C'était sans compter ces compétitions sous-médiatisées qui sont les coulisses du tennis: les tournois Challengers. A force de ne voir que les têtes de gondoles de l'ATP, on en oublie ceux qui sont au-delà de la 20eme place mondiale et qui écument ces tournois pour grapiller une poignée de points. Dégringolant lentement au classement, Dmitry, comme Jarkko Nieminen, Fabrice Santoro et autre Jan Hernych, s'est donc trainé sur le circuit parallèle au monde fantastique des paillettes.
C'est après avoir été vite liquidé aux Challengers d'Astana et de Dnepropetrovsk qu'il a acquis les points précieux à sa maintenance dans le groupe "têtes de série" en remportant le Challenger d'Helsinki face à Karol Beck, revenant de deux ans de purgatoire pour dopage.
Vous me direz, pas de quoi sauter en l'air, sa victoire est logique. Certes, mais Dmitry atteint ainsi son meilleur classement de fin de saison, 22eme, classement qu'il avait atteint au sortir de la saison 2006, saison lors de laquelle il avait remporté son premier titre à Mumbaï et avait été le bourreau de Richard Gasquet en 1/4 de finale de la Coupe Davis.
D'ailleurs, si vous en avez l'occasion, repassez-vous ce match. C'était du grand Tursunov.
Alors, on se lève pour Dmitry!


Navratilova fait de la télé-réalité
Alors là, j'en suis restée bouche bée. Martina Navratilova, 52 ans, jeune retraitée (elle a arrêté sa carrière il y a deux ans), va participer à l'émission "I'm a celebrity. Get me out of there!" (Je suis une célébrité. Sortez-moi de là!).
Si vous débarquez de la planète Mars et que vous n'avez jamais vu ce show, sachez qu'il s'agit d'une émission regroupant une dizaine de célébrités qui passent des épreuves "sportives" pour trouver à manger, gagner des points, des sous. Comme dans toute émission de télé-réalité, ils se font éliminer un à un par le public qui vote par téléphone.
Si vous avez la possibilité de capter la chaîne ITV, vous pourrez ainsi voir Martina avoir peur des araignées et autres insectes, grimper à des lianes, traverser des ponts de bois troués, se disputer avec George Takei (acteur de la série Star Trek). Bref, une autoroute pour faire tomber un mythe.
Notons que Martina a peur du vide et qu'elle n'a jamais vu l'émission. Ca promet!..

Jelena Jankovic en reportage
Un reportage sur la numéro une mondiale Jelena Jankovic a été tourné. L'équipe de tournage a suivi Jelena pendant 14 mois. On peut y voir Jelena dans sa vie quotidienne, sa relation avec les fans, les médias, sur le circuit.
Pour voir un extrait de ce reportage, allez sur le site officiel du film.
www.jelenajankovic-film.com
Bon courage, c'est en Serbe :)

Nouvelles recrues au Team Lagardère
Andy Roddick rejoindra le Team Lagardère la saison prochaine tout comme Marcos Baghdatis. L'Américain change donc de coach et sera entrainé par Larry Stefanki, ancien 39eme joueur mondial et ancien coach de John McEnroe, Marcelo Rios, Yevgeny Kafelnikov, Tim Henman et Fernando Gonzalez. Reste à savoir si Roddick pourra endiguer la vague des jeunes qui le poussent hors du top ten. Rien n'est moins sûr.

Débit vocal
Une sténographe de l'ATP, Julie Rabe, chargée de transcrire les conférences de presse des joueurs, a établi son top 5 des joueurs qui parlent le plus vite ou qui demandent le plus d'efforts.
1. James Blake arrive en tête avec un pic à 320 mots à la minute. Essayez, vous verrez si vous y arrivez :)
2. Tommy Haas. Elle dit de lui qu'il rythme beaucoup ses phrases mais que c'est agréable dans le sens où dès qu'elle s'est calée sur sa cadence, elle s'en sort.
3. Andy Roddick. Il n'est pas aussi agité que Blake mais il accélère, décélère, accélère...Elle le trouve agréable parce qu'il est piquant et drôle.
4. Sam Querrey. Il est agité mais de façon plutôt relâchée...Hmmm...Essayez de faire ça et dites moi si vous y êtes arrivés!
5. Roger Federer. Elle le trouve monocorde. Il énumère des faits, des dates sans aucun rythme, du coup, parfois, elle perd sa concentration. C'est Roger, quoi!

Crédit photos:
http://celebrity.itv.com/TheCelebrities/martina-navratilova/
www.jamd.com
www.sonyericcsonwtatour.com