mercredi 19 novembre 2008

ATP: La rétrospective 2008 (4/4)

Septembre, Là où on revit...
Les fans de Roger Federer sont passés par tous les stades depuis le début de la saison: surprise, agacement, colère, désespoir, douleur, tristesse. Ils n'avaient pas encore connu la joie, la vraie, que dis-je, le bonheur. Ils vont l'atteindre quand Roger Federer gagnera son cinquième US Open, d'affilée qui plus est. Ayant retrouvé son niveau de jeu flamboyant, il se défait facilement d'Andy Murray en finale.
Le dernier tournoi du Grand Chelem terminé, la course au Masters de Shanghaï reste néanmoins ouverte. Gilles Simon décroche le troisième titre de sa saison à Bucarest face à Carlos Moya.
Dans la foulée, Jo-Wilfried Tsonga prend sa revanche sur Novak Djokovic à Bangkok et s'offre son premier titre ATP.
Andy Roddick renoue avec le succès à Pékin en battant la surprise Dudi Sela tandis qu'à Tokyo, un Tomas Berdych plein de maîtrise lamine un Del Potro malade.

Octobre, Dernière ligne droite avant la Masters Cup
L'Open de Moselle a failli voir Paul-Henri Mathieu s'imposer si ce n'était un Dmitry Tursunov convaincant stoppant l'Alsacien (dois-je préciser "à ma plus grande joie"?).
Décidément, les Français ne sont pas en veine en octobre: Gaël Monfils implose littéralement en finale de Vienne et offre la victoire à Philipp Petzschner.
A Moscou, Igor Kunitsyn fait péter une durite à Marat Safin alors qu'à Stockholm, le revenant de l'indoor, David Nalbandian, prive Robin Soderling d'un triomphe à domicile.
Au Masters de Madrid, la semaine suivante, Andy Murray est toujours là. Il récupère un Gilles Simon essoré par sa demi-finale haletante face à Rafael Nadal et s'impose aisément.
Encore une semaine plus tard, à Bâle, Roger Federer offre une démonstration à David Nalbandian pendant que Robin Soderling se venge de sa finale prédemment perdue chez lui en privant un Français, Julien Benneteau, du bonheur de vaincre à Lyon.
Andy Murray, lui, fait étalage de sa forme en lapidant Andrey Golubev à Moscou.

Novembre, Tsonga, Djokovic, comme en janvier !
La saison régulière s'achève comme elle a commencé: avec le tsunami Jo-Wilfried Tsonga. Il offre au public de Paris-Bercy une victoire tonitruante face à l'homme à abattre, David Nalbandian.
C'est ainsi qu'il se qualifie pour la Masters Cup ainsi que Gilles Simon suite au forfait de Rafael Nadal.
Le Masters a une tête étrange: le numéro un mondial est contraint d'arrêter sa saison sur blessure, le numéro 2 a mal au dos et attrape une gastroentérite sur place et se fait battre d'entrée par Gilles Simon puis épuise le numéro 4 qui sort vainqueur de leur affrontement mais n'a plus de jus en demi-finale. Ainsi, en finale, le numéro 3, Novak Djokovic s'impose logiquement face à un Nikolay Davydenko qui passe encore à côté de l'évènement. La boucle est bouclée!

Crédit photos:
www.jamd.com

3 commentaires:

Mme Zatopek a dit…

Bon, là, c'est tout frais ou au pire, tiède.
La victoire de Roger à l'USO, c'était une énorme bouffée d'air frais et de bonheur. Il était minuit passé chez moi, je bondissais sur mon lit et j'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. J'avais une tête fantastique au boulot le lendemain hé hé.
C'est cette semaine-là que j'ai créé ce blog d'ailleurs. Merci Roger!

Le tournoi de Bucarest, c'était l'époque où j'aimais bien Gilles. Il ne faisait pas encore trop de bruit et les journalistes n'avaient pas encore perdu la tête. Il a tout de même était très efficace face à Moya que j'avais rarement vu aussi agacé. Le jeu de Simon rend tout le monde fou je crois lol

La finale de Bangkok était super chouette. Voir Jo dominer Nole, c'était le pied. Un premier titre pour Jo, une petite revanche de l'OA: tip top!

J'ai aussi vu Berdych démonter un DelPo malade comme un chien. C'était rapide et plein de maîtrise.

Ensuite, y a eu Metz et la victoire de ma moitié. J'étais aux anges! Décidément, septembre et octobre, c'était chouchouchouette!

Monfils à Vienne a fait péter une durite à Gonzalez en mode très théâtral, par contre sa finale, du grand n'importe quoi.

La suite on la connait bien: Madrid et Simon qui explose, Roger retrouvé mais qui tombe face à un grand Murray, Bâle et la leçon de tennis ainsi que le stress des premiers tours.
Le tournoi de Lyon, bof bof.
Et puis le show Tsonga à Bercy et une fin de saison plutôt décevante à Shanghaï.
Je sens que je vais bien rire quand je lirai cette rétrospective l'année prochaine. C'est toujours drôle de revenir sur ce qui s'est passé avec plus de recul.

Anonyme a dit…

Déjà l'US Open, suite à mon commentaire, comme tu le disais, un Rodger retrouvé avec une envie de jouer, que l'on ne voit cependant pas dans les premiers tours. Mais la révélation ou plutôt le déclic viendra d'Andreev et de cette bataille en 5 sets où Fed s'est vraiment donné et la réaction après la balle de match est absolument merveilleuse. Ce n'est pas le type froid et sans émotion qui ne pouvait pas plaire forcément aux non fans de Rodger. Après ce déclic victoire en trois sets très serrés contre la surprise Muller, victoire en demi contre Djoker. Donc dans cette demi finale cela avait commencé plutôt doucement avec échanges assez médiocres, mais à la fin du troisième set (point hallucinant de Fed que je ne me lasse pas de regarder) et le début du quatrième set, de part et d'autre il y a eu un très très beau spectacle.
Nadal a fait un excellent US Open en arrivant pour la première fois en demi, mais physiquement il était grillé sinon, je le dis honnêtement je le voyais même face à Federer gagner l'us open et faire le petit chelem.
Maintenant la finale et oui, que j'ai AUSSI regardé en direct malgré l'heure tardive. Il faut dire qu'ayant canal sattelite, j'ai pu avoir pendant 1 mois gratuit canal+ et les autres chaines qui vont avec. Donc je ne me suis pas privée pour la finale. Et quelle finale. Même si elle fut courte, on a eu un festival de maître Federer. Entre les passings en bout de course, les volées et smatchs en veux tu, en voilà, les retours de service en coup droit, tout y est passé. Et quel plaisir de voir un match sans stress où tu peux apprécier chacun des points. Je dois dire que je buvais du petit lait. Et la balle de match, quel bel échange entre Murray et Federer, quel bel exemple on a pu voir entre le jeu de contre et le jeu d'attaque, là où les deux styles se combinent en une symbiose fantastique.
Et puis ensuite, la remise de la coupe. Quoi de mieux que de finir en beauté la saison. Et tout de même la tenue de Rodger à l'us open est une des plus belles (avec celle des JO, celle de Roland Garros de cette année, celles de Wimbledon 2007 et 2008)qu'il a porté.
Par contre après j'ai trouvé très rapidement le sommeil mais surtout quand je me suis réveillée, je n'étais pas du tout crevée, pourtant je me suis couchée après la fin de la retransmission c'est à dire vers les 2h du matin, et pourtant pas fatiguée, d'excellente humeur comme si j'avais dormi pendant 8h.
Ensuite j'ai les demis finales entre l'Espagne et les Etats Unis. Le match entre Nadal et Roddick a tourné à sens unique, malgré des coups très intéressants. Et Nadal avec ce passing en balle de match tellement bien millimétré était irrésistible même fatigué. Je dois dire que quand il a sorti ce passing j'étais debout applaudissant à tout rompre.

A Madrid, effectivement Simon explose en battant lors d'un des matchs d'anthologie de la saison indoors Nadal. Quel match, quelle intensité, même si j'étais déçue pour Nadal, niveau des coups je me suis régalée.
Bercy je n'ai pas trop suivi, bon ok Tsonga qui gagne, mais au niveau des masters, nouvelle défaite de Fed contre Simon, suivi d'une belle gastro, suivi de problèmes de dos, puis ce fameux match contre Murray, dernier match d'anthologie de cette saison indoors. Et puis comme tu dis la saison s'est terminée comme elle avait commencé avec la victoire de Nole.

Mme Zatopek a dit…

Chez moi, quand y a la pub sur C+Sport, ils passent un petit montage de moments de sport avec les plus beaux essais de rugby, les plus beaux buts de foot, de la boxe et...du tennis.
Je m'en lasse jamais parce qu'ils passent presque en boucle des extraits de l'USO, le cri de joie de Roger sur la balle de match contre Andreev, le point où à la volée, Djoko le lobe et que Roger joue une petit volée croyant qu'elle va sortir et qu'elle retombe tout juste derrière le filet et que tous les deux sont super étonnés...C'est génial ces moments-là!

Je me rappelle aussi un moment où Roger n'arrive pas à remettre une balle et qu'il plaisante avec l'arbitre genre "allez, elle a doublé mais je l'ai remise quand même, donne moi le point" :)

Roger est souvent très concentré et c'est ce qui a toujours fait sa force donc je ne peux pas dire que je souhaite qu'il change mais j'avoue que son extériorisation pendant l'été était du pur bonus, sans parler des JO et du double où franchement, c'était un régal!

Il parait que pendant son match de double en exhibition hier, il a passé tout le set mort de rire. J'aurais bien aimé voir ça!
Demain, c'est l'acte II à Macau. Sur son forum, il y en a qui donnent des liens pour suivre les matches d'exhibition. Si j'en choppe un je vous le posterais mais c'est aléatoire. C'est terrible, ses fans passent pour des clandestins du net à l'affût de la moindre image, comme quand il y a des rave party et que les mecs donnent des indications style "chasse au trésor" :)

Tant que j'y suis, Benneteau était l'invité de L'Equipe du soir hier sur L'Equipe TV. Ménard lui a demandé si Federer n'en faisait pas trop avec ses exhibitions. Benneteau a dit que lui ne pourrait pas tenir le rythme mais que si Roger le faisait c'est qu'il ne pensait pas qu'il en sortirait épuisé et que de tous les n°1 jusque là, Roger avait été le meilleur ambassadeur pour le tennis.
Ensuite, il y a eu une question sur Simon mais les autres chroniqueurs avaient à mon avis déjà parlé de ça en off, ce qui fait qu'il y avait une sorte de malaise. Benneteau a dit qu'il n'aurait jamais pensé que Gilles finirait à la 7eme place, que c'était quelqu'un de très sûr de lui, de très intelligent et de fort tactiquement et que c'était pour ça qu'il avait de tels résultats. Chai pas, mais il avait pas l'air enjoué lol