Bon, ces derniers jours, les choses sont allées trop vite pour mon cerveau ramolli alors désolée si le dernier article ne remonte qu'aux huitièmes de finale. Aujourd'hui, sans grande inspiration et avec pas mal de "blasitude", je vous l'avoue, je vais essayer de mettre mon bloblog à la page.
Alors, que s'est-il passé depuis que je vous ai lâchement abandonnés ?
Il y a eu des quarts de finale. Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic s'en sont sortis plutôt facilement.
Federer a eu affaire à un Mischa Zverev audacieux qui avait mis une option sur le filet. La première manche a été longtemps incertaine mais, une fois le jeu décisif remporté par le Suisse, l'Allemand s'est liquéfié. 7-6 6-2.
Nadal, lui, était confronté à son double, Fernando Verdasco. Ce dernier, sur un nuage à Melbourne, en redescend peu à peu. Il domine encore les joueurs classés au-delà de la 10ème place (voire 8ème, cf Tsonga à Melbourne) mais les cadors lui posent encore problème. Personnellement, je n'ai jamais pensé qu'il ferait de grandes choses et sa forme actuelle, qui plus est, sur sa surface de prédilection, ne me fait pas encore mentir mais peut-être que l'avenir me donnera tort. Donc, ce n'est pas lui qui allait faire vaciller Nadal. 6-3 6-3.
Novak Djokovic - Juan Martin Del Potro était censé être LE choc à suspense des quarts. Ca a fait plouf. Del Potro a présenté un jeu laconique, sans variation et n'a jamais pu contenir le Serbe. Les fautes directes de l'Argentin étaient très courantes lors de cette rencontre. Sa frustration aussi. 6-3 6-4.
Le quart de finale le plus ouvert était celui qui opposait Juan Monaco, auteur d'un parcours guerrier et flamboyant, à Fernando Gonzalez. C'est le Chilien, Gonzalez, qui a eu la peau de l'Argentin à l'issue d'un match viril, parsemé de coups de fusils, très accroché. 2-6 6-3 6-4.
Les quarts de finale disputés, on constatait alors que la physionomie de cette édition 2009 était bien différente de celle de 2008 : Nadal et Federer prématurément éliminés l'année dernière, seul Djokovic représentait le haut du panier dans le dernier carré.
Cette semaine, les têtes de série 1, 2 et 3 étaient bel et bien au rendez-vous.
Tout d'abord, attardons-nous sur le rendez-vous que Fernando Gonzalez avait avec Rafael Nadal. Le Chilien avait laissé passer quelques sets tout au long de la semaine et sur le papier, il ne semblait pas du tout être une menace pour le numéro un mondial qui, lui, n'avait perdu que 12 petits jeux depuis son entrée en lice. Sur le papier et...sur le terrain. 6-3 6-3. Circulez ! Y a rien à voir !
Si vous vouliez de l'adrénaline, c'est vers l'autre demi-finale qu'il fallait se tourner.
Novak Djokovic se dressait à nouveau sur la route de Roger Federer, fort d'une victoire sur son adversaire à Miami. Federer, lui, avait proposé quelques matches nettement meilleurs qu'à Monte Carlo mais on ne pouvait pas réellement se faire une idée de son niveau.
L'entame du match a été une bouffée d'air frais pour les federiens : un Rodgeur en place, dans le rythme, presque à l'abri de ses affreuses fautes directes qui empochait la première manche et débutait la deuxième en mettant la tête du Serbe sous l'eau.
Rapidement, c'est une bouffée de souffre que les federiens allaient renifler. Interruption due à un orage. Ils croisent les doigts pour que cette pause ne remette pas Djokovic dans la partie, tout de même contents que Rodgeur leur offre enfin un match de bonne facture.
Mais comme lors de cinq défaites sur six du Suisse cette saison (Murray (Doha-Indian Wells), Naal (Open d'Australie), Djokovic (Miami) et on ne parle même pas de ses déconvenues de fin 2008), le scénario va se répéter : il va rater des occasions de tuer le match, se faire déborder et battre au finish. 4-6 6-3 6-3.
Donc voilà, rien de neuf sous le soleil romain. Nadal continue de tout balayer sur son passage, Djokovic peut sauver sa troisième place (s'il ne conserve pas son titre, le 11 mai, il verra Murray lui passer devant au classement) et Federer reste une énigme. Bien sûr, on peut essayer de se réjouir parce que Rodgeur nous a proposé quelque chose de plus consistant sur les plans technique et physique mais le contre-poids de ce constat, son service qui ne s'améliore pas et sa débacle mentale, ne nous donnent pas le loisir de spéculer sur une éventuelle victoire sur terre battue.
Mais, encore une fois, ce qui est paradoxal, comme pas finalement, alors que la finale se joue dans quelques heures, de quoi parle-t-on depuis hier ? De Roger Federer. Moi-même, lorsque la question de l'illustration de cet article s'est posée, au lieu de mettre Djokovic en avant, c'est à cette image de la rage et de l'impuissance du Suisse que j'ai donné priorité. J'espère qu'à l'avenir on parlera de lui parce qu'il gagne et pas parce qu'on croit savoir ce qui lui faut pour revenir et surtout, que si on ne parle plus de lui, ce sera juste parce qu'on se sera habitué à ses défaites et pas parce qu'il nous aura quittés...
Tout de même, un pronostic pour la finale (16h sur Sport+) ? Rafael Nadal, en trois sets.
Du côté de la WTA...
Au Masters de Stuttgart, la numéro 1 mondiale, Dinara Safina, tient son rang. En demi-finale, elle a eu très chaud lorsque Flavia Pennetta a pris le large suite au premier set mais elle a su hausser son niveau de jeu pour finale se hisser en finale. 3-6 7-5 6-0.
Elle sera opposée à sa compatriote, Svetlana Kuznetsova, qui reprend des couleurs même si, avant sa demi-finale, elle avait bataillé. Justement, en demi-finale, opposée à une autre Russe, Elena Dementieva, elle a surpris en lui collant un petit 6-4 6-2.
Un pronostic pour cette finale ? Safina en 3 sets même si je serai contente dans tous les cas de figure. Une victoire de Safina ne ferait que renforcer son nouveau statut tandis qu'un triomphe de Kuznetsova signerait la fin de sa traversée du désert.
A Fès, Anabel Medina Garrigues a vaincu, que dis-je, explosé Ekaterina Makarova 6-0 6-1 !
Crédit photo :
www.jamd.com
Alors, que s'est-il passé depuis que je vous ai lâchement abandonnés ?
Il y a eu des quarts de finale. Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic s'en sont sortis plutôt facilement.
Federer a eu affaire à un Mischa Zverev audacieux qui avait mis une option sur le filet. La première manche a été longtemps incertaine mais, une fois le jeu décisif remporté par le Suisse, l'Allemand s'est liquéfié. 7-6 6-2.
Nadal, lui, était confronté à son double, Fernando Verdasco. Ce dernier, sur un nuage à Melbourne, en redescend peu à peu. Il domine encore les joueurs classés au-delà de la 10ème place (voire 8ème, cf Tsonga à Melbourne) mais les cadors lui posent encore problème. Personnellement, je n'ai jamais pensé qu'il ferait de grandes choses et sa forme actuelle, qui plus est, sur sa surface de prédilection, ne me fait pas encore mentir mais peut-être que l'avenir me donnera tort. Donc, ce n'est pas lui qui allait faire vaciller Nadal. 6-3 6-3.
Novak Djokovic - Juan Martin Del Potro était censé être LE choc à suspense des quarts. Ca a fait plouf. Del Potro a présenté un jeu laconique, sans variation et n'a jamais pu contenir le Serbe. Les fautes directes de l'Argentin étaient très courantes lors de cette rencontre. Sa frustration aussi. 6-3 6-4.
Le quart de finale le plus ouvert était celui qui opposait Juan Monaco, auteur d'un parcours guerrier et flamboyant, à Fernando Gonzalez. C'est le Chilien, Gonzalez, qui a eu la peau de l'Argentin à l'issue d'un match viril, parsemé de coups de fusils, très accroché. 2-6 6-3 6-4.
Les quarts de finale disputés, on constatait alors que la physionomie de cette édition 2009 était bien différente de celle de 2008 : Nadal et Federer prématurément éliminés l'année dernière, seul Djokovic représentait le haut du panier dans le dernier carré.
Cette semaine, les têtes de série 1, 2 et 3 étaient bel et bien au rendez-vous.
Tout d'abord, attardons-nous sur le rendez-vous que Fernando Gonzalez avait avec Rafael Nadal. Le Chilien avait laissé passer quelques sets tout au long de la semaine et sur le papier, il ne semblait pas du tout être une menace pour le numéro un mondial qui, lui, n'avait perdu que 12 petits jeux depuis son entrée en lice. Sur le papier et...sur le terrain. 6-3 6-3. Circulez ! Y a rien à voir !
Si vous vouliez de l'adrénaline, c'est vers l'autre demi-finale qu'il fallait se tourner.
Novak Djokovic se dressait à nouveau sur la route de Roger Federer, fort d'une victoire sur son adversaire à Miami. Federer, lui, avait proposé quelques matches nettement meilleurs qu'à Monte Carlo mais on ne pouvait pas réellement se faire une idée de son niveau.
L'entame du match a été une bouffée d'air frais pour les federiens : un Rodgeur en place, dans le rythme, presque à l'abri de ses affreuses fautes directes qui empochait la première manche et débutait la deuxième en mettant la tête du Serbe sous l'eau.
Rapidement, c'est une bouffée de souffre que les federiens allaient renifler. Interruption due à un orage. Ils croisent les doigts pour que cette pause ne remette pas Djokovic dans la partie, tout de même contents que Rodgeur leur offre enfin un match de bonne facture.
Mais comme lors de cinq défaites sur six du Suisse cette saison (Murray (Doha-Indian Wells), Naal (Open d'Australie), Djokovic (Miami) et on ne parle même pas de ses déconvenues de fin 2008), le scénario va se répéter : il va rater des occasions de tuer le match, se faire déborder et battre au finish. 4-6 6-3 6-3.
Donc voilà, rien de neuf sous le soleil romain. Nadal continue de tout balayer sur son passage, Djokovic peut sauver sa troisième place (s'il ne conserve pas son titre, le 11 mai, il verra Murray lui passer devant au classement) et Federer reste une énigme. Bien sûr, on peut essayer de se réjouir parce que Rodgeur nous a proposé quelque chose de plus consistant sur les plans technique et physique mais le contre-poids de ce constat, son service qui ne s'améliore pas et sa débacle mentale, ne nous donnent pas le loisir de spéculer sur une éventuelle victoire sur terre battue.
Mais, encore une fois, ce qui est paradoxal, comme pas finalement, alors que la finale se joue dans quelques heures, de quoi parle-t-on depuis hier ? De Roger Federer. Moi-même, lorsque la question de l'illustration de cet article s'est posée, au lieu de mettre Djokovic en avant, c'est à cette image de la rage et de l'impuissance du Suisse que j'ai donné priorité. J'espère qu'à l'avenir on parlera de lui parce qu'il gagne et pas parce qu'on croit savoir ce qui lui faut pour revenir et surtout, que si on ne parle plus de lui, ce sera juste parce qu'on se sera habitué à ses défaites et pas parce qu'il nous aura quittés...
Tout de même, un pronostic pour la finale (16h sur Sport+) ? Rafael Nadal, en trois sets.
Du côté de la WTA...
Au Masters de Stuttgart, la numéro 1 mondiale, Dinara Safina, tient son rang. En demi-finale, elle a eu très chaud lorsque Flavia Pennetta a pris le large suite au premier set mais elle a su hausser son niveau de jeu pour finale se hisser en finale. 3-6 7-5 6-0.
Elle sera opposée à sa compatriote, Svetlana Kuznetsova, qui reprend des couleurs même si, avant sa demi-finale, elle avait bataillé. Justement, en demi-finale, opposée à une autre Russe, Elena Dementieva, elle a surpris en lui collant un petit 6-4 6-2.
Un pronostic pour cette finale ? Safina en 3 sets même si je serai contente dans tous les cas de figure. Une victoire de Safina ne ferait que renforcer son nouveau statut tandis qu'un triomphe de Kuznetsova signerait la fin de sa traversée du désert.
A Fès, Anabel Medina Garrigues a vaincu, que dis-je, explosé Ekaterina Makarova 6-0 6-1 !
Crédit photo :
www.jamd.com
10 commentaires:
7-6 Nadal : Nole a complètement raté son tie-break, crétin !
Salut Sousou !
Oui, la fin de tie break était vraiment nulle. Dommage de se saborder alors qu'il avait réussi à débreaker deux fois. Mais il n'est pas sorti du match, il arrive parfois à malmener Nadal.
Tant mieux pour le spectacle et le suspense même si on se doute du résultat final.Au finish, il s'écroule.
Ah la la ! La vilaine double faute ! Break Nadal ! Il pouvait pas faire des fautes comme ça hier vs Federer ?!
5-2 Nadal : la messe est dite ! Rafa 5e fois vainqueur successif des Internationaus de France !!! Je m'emporte ms ds 1 mois, vs verrez que j'avais raison !!! :p
Voilà, 7-6 6-2, Djokovic a lâché rapidement dans le 2ème set.
Il va être 4ème mondial dans une semaine.
Roger est vengé ;)
15e Masters gagné par Rafa qui surpasse notre Roger ! :(
Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié ce "détail"...Merci de me le rappeler, Sousou...
Bof, les masters on veut bien les laisser à Nadal si Fed gagne les GC.
Le problème c'est que Nadal il est pas d'accord!!
Oulà vu les commentaires j'ose pas trop crier ma joie, mais franchement tennistiquement pour avoir vu ce match, je me suis éclatée. J'ai même trouvé que le tennis proposé par Nole et Rafa était supérieur à celui de Monte Carlo de cette année. Il y a eu des coups de nul part ailleurs notamment Djokovic face à un coup droit fulgurant de Nadal qui a distillé une volée amortie alors qu'on pensait que sa balle irait au filet. Le premier set après quelques jeux de mise en route fut une splendeur, et j'avoue avoir un peu stressée, quand Nadal au moment de servir s'était fait débreaké à plusieurs reprises contre Nole. Le début du deuxième set fut également magnifique, mais ce qui devait arriver arriva, Djokovic craqua au moment important car il avait mis beaucoup de jus mental, trop sans doute lors de la première manche.
N'empêche je pense que vous devriez pour une raison vous réjouir de la victoire de Nadal, grâce à lui, Djoko perd un peu de terrain face à Federer.
Remise de la coupe au vainqueur, quel beau sourire. Bravo campéon, victoire amplement méritée.
On dit pas que c'est pas mérité, bien au contraire. A Monte Carlo, je trouvais (à mon humble, humble, humble avis) que Djokovic méritait autant le titre que Nadal.
Là, l'écart était plus grand. Je ne sais pas si le niveau était meilleur qu'à Monaco. Je dirais que les quelques beaux points qu'on a vus étaient meilleurs que ceux qu'on avait vus à Monaco (même si deux ou trois dont celui dont tu parles, Djokovic et sa volée amortie, sont des coups de chance comme le passing boisé de Nadal qui revient dans le terrain juste dans le dos de Djokovic qui était sur la trajectoire avant que le cadre ne la rectifie) mais on a aussi eu un Nadal avec un service pas très bon et des fautes directes grossières de la part de Djokovic.
A Monte Carlo, c'est au physique que Nadal avait gagné. Aujourd'hui, c'est au mental parce qu'au niveau technique, Djokovic a fait jeu égal. Toujours à mon humble avis...
Quant à la 3ème place, je pense que Djoko va la reprendre avant de la laisser à nouveau à Wimbledon et après, si Murray nous refait la même fin de saison que celle de 2008, Djokovic pourra pleurer !
Si Murray fait un petit peu moins bien qu'en 2008, il est foutu parce qu'il aura une valise de points à défendre contrairement à Djokovic qui nous a fait un dernier tiers de saison à la papi (hormis la Masters Cup et encore, je persiste et je signe, il l'a gagnée sans aucune concurrence).
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